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CRITIQUE : Consent, Théâtre Harold Pinter ✭✭✭

Publié le

31 mai 2018

Par

pauldavies

Paul T Davies critique la pièce Consent de Nina Raine, qui a été transférée du National Theatre au Harold Pinter Theatre.

Adam James dans le rôle de Jake dans Consent. Photo : Johan Persson Consent

Théâtre Harold Pinter.

30 mai 2018

3 Étoiles

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Opportune et d'actualité, la dernière pièce de Nina Raine passe du Dorfman Theatre du National Theatre au West End, pertinente et en phase avec notre époque et le mouvement #MeToo. Pourtant, malgré son actualité, la pièce se concentre davantage sur l'angoisse des classes moyennes que sur les faits exposés - que le système est largement contre les femmes qui poursuivent les hommes en justice pour agression sexuelle. C'est une pièce bien documentée, ce qui en devient sa faiblesse, car les personnages sont si méprisables et détestables que, dans l'ensemble, l'empathie est maintenue efficacement à distance.

Clare Foster (Zara), Stephen Campbell-Moore (Edward), et Lee Ingleby (Tim) dans Consent. Photo : Johan Persson

Kitty (Claudie Blakeley) et Edward, une excellente étude de l'arrogance et du privilège masculins par Stephen Campbell Moore, viennent d'avoir leur premier enfant et leur mariage est en difficulté. Leurs amis, Jake et Rachel, Adam James ainsi que l'excellente Sian Clifford, voient leur mariage imploser en raison de son infidélité, et ils tentent tous de caser Tim, le célibataire (Lee Ingleby), avec leur amie actrice Zara (Clare Foster), une caricature de l'angoisse des actrices de la classe moyenne qui, dans la trentaine, ressent bien sûr son horloge biologique tourner. Raine adore une soirée autour d'une table, et la première partie trop longue en compte trop, et ce qui était intime au Dorfman se perd maintenant dans un auditorium plus grand, le casting passe beaucoup de temps à se regarder, jouant en cercle. À l'exception de Kitty et Zara, tous les personnages sont avocats, et Edward et Tim travaillent sur un procès pour viol de côtés opposés. Leurs attitudes sont condescendantes et méprisantes envers les victimes, et la pièce montre efficacement combien il est horrible pour une femme de prouver la question du consentement ou du non-consentement. Une excellente performance de Heather Craney nous donne un aperçu de cette douleur, même si c'est décevant que son personnage soit le moins développé. Elle n'est pas assez présente dans la pièce, mais une scène efficace où elle s'invite à une autre soirée et expose l'hypocrisie du "réseau de vieux copains" commence enfin à faire monter les enjeux dramatiques juste avant l'entracte.

Claudie Blakley en Kitty et Stephen Campbell-Moore en Edward dans Consent. Photo : Johan Persson

Quand Tim et Kitty commencent une liaison, Ed la supplie de ne pas le quitter, et il a des relations sexuelles avec Kitty alors qu'ils se séparent : elle dit non consensuel, il dit avec consentement. Les amis prennent parti, et maintenant la pièce devient vraiment intéressante, le problème qu'ils traitent factuellement est soudainement au cœur du groupe d'amis. En négligeant la sémiotique évidente du casting assis sur des meubles en plastique pour enfants pendant qu'Ed fait une crise puérile, un drame judiciaire captivant semble promis. Pourtant, Raine s'éloigne de son sujet central, Kitty abandonne les charges et les cartes sont à nouveau mélangées, chaque couple se retrouvant plus ou moins là où il devrait être. La pièce s'essouffle et ne traite pas efficacement du drame central.

Adam James (Jake), Stephen Campbell-Moore (Edward), Claudie Blakley (Kitty) et Sian Clifford (Rachel) dans Consent. Photo : Johan Persson

Un casting solide maintient le public impliqué, et Raine a quelques répliques remarquables et le dialogue pétille par moments. J'ai juste eu du mal à m'intéresser vraiment à l'un d'eux, et les victimes ne reçoivent pas une voix assez forte. Vu trop à travers un filtre de classe moyenne, la production de Roger Michell reste problématique, esquivant la plus grande confrontation.

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